Elevé dans une famille mélomane, Jean-Philippe Collard participe dès son plus jeune âge aux concerts de musique de chambre en famille. Il étudie le piano avec Pierre Sancan au Conservatoire national supérieur de Paris, et passe les concours internationaux, avant d’être projeté sur le devant de la scène internationale…
Parmi ses modèles, il y a Horowitz, avec lequel il se lie d'amitié. Parmi ses passions, il y a celle de la rencontre en musique avec ses complices de musique de chambre, dont Jean-Philippe Collard est interprète convaincu.
Interprète recherché de la musique française - de Fauré à Saint-Saëns, Poulenc et Ravel -, Jean-Philippe Collard, fort d’une discographie de plus de cinquante titres, s'est produit sur les plus grandes scènes internationales et y a joué avec les chefs et orchestres les plus réputés à travers le monde.
Jean-Philippe Collard appartient à cette catégorie d’artistes qui se déplacent dans l’espace comme ils jouent : les gestes mesurés effleurent les lumières jusqu’à ce qu’il s’installe devant l’instrument. Sa proposition est celle d’un dialogue sans parole. Juste par le regard puis le son. Une infinité de sons.
Il est nécessaire, dit-il, « d’être aspiré par la musique, être apaisé pour retrouver le chemin de la spontanéité et capter le public ». Transmettre et révéler la beauté de la musique dépasse la nature d’une passion : la démarche est de l’ordre de la nécessité vitale pour laquelle il faut se résoudre à partager ses propres émotions, sans désir de conquête en retour.
Quand il se remémore son apprentissage auprès de Pierre Sancan, l’amitié de Vladimir Horowitz, puis ses rencontres dans le monde entier aux côtés du gotha des chefs et des plus grands orchestres, Jean-Philippe Collard sait qu’il peut tout dire au public. Alors, il a rendu hommage aux dieux des couleurs, ses compositeurs.